Président des maçons-carreleurs à la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), Thierry TOFFOLI a accepté de nous partager son expérience concernant la traçabilité et l’intérêt qu’il y trouve.
Quel est votre parcours ?
En 1990, j’ai créé mon entreprise d’artisan carreleur en Haute Garonne où je travaille avec un salarié et un apprenti. Rapidement, j’ai adhéré à la CAPEB de mon département. J’ai ensuite été élu conseiller prud’homal et administrateur de l’URSSAF Midi-Pyrénées. En 2000, j’étais conseiller professionnel de l’UNA (Union Nationale Artisanale) Maçonnerie Carrelage de la CAPEB et représentais l’UNA au BNTEC (Bureau de Normalisation des Techniques et Équipement de la Construction), bureau à l’origine de 80% des DTU produits au sein du CSTB et au sein de la certification UPEC-Carrelage. Depuis juin 2020, je suis Président de l’UNA Maçonnerie-Carrelage de la CAPEB.
En quoi est-ce primordial, selon vous, de tracer les produits utilisés ?
Avec les aléas sur chantier qui peuvent détériorer ou supprimer les affichages obligatoires (météo défavorable comme la pluie, la grêle, le décollage de stickers par les personnes présentes sur le chantier…) concernant les données sur les produits utilisés, je suis convaincu de l’utilité de SmartCEM®, l’application développée par EDYCEM pour tracer les données de chapes fluides.
L’action de scanner un tag préalablement apposé dans la chape au moment du coulage est simple, rapide et permet d’obtenir les informations souhaitées en temps réel. L’avantage n°1 est indéniablement le fait que tous les intervenants sur le chantier ont accès au même niveau de données, de la livraison du béton jusqu’à la pose du revêtement de sol. En tant que carreleur, son utilisation limite les erreurs dans les choix de matériaux et cela représente un véritable gain de temps !
« La traçabilité est essentielle dans nos métiers et facilite la vie de tous », souligne Thierry TOFFOLI.